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| | Extraits de nos textes ... | |
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+17Lia Swan D'Emeraude Soizic de Mazenc Louise viveleslivres MHP Basile, le Majordome élea Louise d' Espérance patineuse62 Marine Kiss Lilianne de Marconde juju23 Mme de Montespan Petitefleur Alix des Monges 21 participants | |
Auteur | Message |
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Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| | | | Alix des Monges Princesse
Nombre de messages : 2762 Age : 28 Date d'inscription : 23/07/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Jeu 25 Déc - 22:18 | |
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| | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Ven 26 Déc - 15:14 | |
| je vais manger !! bisous ! | |
| | | Alix des Monges Princesse
Nombre de messages : 2762 Age : 28 Date d'inscription : 23/07/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Sam 27 Déc - 10:45 | |
| En retard mais bon appétit ! Au fait, ça vous intéresserai un nouvel extrait ? | |
| | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Sam 27 Déc - 13:00 | |
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| | | Alix des Monges Princesse
Nombre de messages : 2762 Age : 28 Date d'inscription : 23/07/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Dim 28 Déc - 12:30 | |
| D'accord ... Je le mets tout de suite ! Bonne lecture !! Le Roi s'est marié à Marie-Thérèse. Un an a passé. Le frère d'Alix s'est marié et est parti fonder une famille. Quelques minutes auparavant, Hélia et Louis se sont disputés très fortement: Hélia a reproché pleins de choses à Louis, lui a lancé ses sept vérités à la figure ... Après qu'elle ait beaucoup pleuré, Alix vient d'aller la coucher. Et maintenant, elle se concentre sur son cas.
Depuis plusieurs jours, elle était inquiète. Elle souffrait de nausées, de mots de ventre, et mangeait plus sans aucunes raisons. Elle avait peur de connaître mieux que quiconque la raison de tout cela. Une raison fort embêtante qui plus est. Elle se promit que le lendemain elle irait voir un docteur de campagne, tout à fait fiable, sans saignées ni clystère, ami de sa famille. Elle s’endormit. On était le 2 novembre 1662.
Le lendemain matin elle s’éveilla sans mal. Elle jeta un œil sur la grande horloge de sa chambre : 5h00. Elle se leva ouvrit les volets … et écarquilla les yeux. Les jardins étaient recouverts d’une couche de neige encore fraîche. Sachant l’heure à laquelle le docteur commençait à travailler, elle enfila une robe chaude et discrète, se coiffa, mit ses chaussures et sa cape et sortit de la chambre discrètement, après avoir griffonné un mot à Hélia. Elle traversa les jardins et sortit de Versailles. Elle arrêta un fiacre et demanda le docteur François de Mainvilliers à Paris. Elle fut là-bas vers six heures et fut reçue à six heures et demie. Le docteur l’accueillit avec le sourire, lui demanda des nouvelles de sa famille et lui demanda la raison de sa venue si matinale. Elle lui expliqua tout et il devina sans mal la solution de son problème : Alix attendait un enfant depuis deux ou trois mois ! La jeune fille blanchit : elle s’en doutait mais ne voulait pas l’admettre. Pour l’époque c’était un crime que d’attendre un enfant sans être mariée. Elle risquait la prison voire la mort ainsi que le père de l’enfant, et l’enfant ! Elle repartit à Versailles. Une fois arrivée dans sa chambre, elle se changea. Et attendit son petit déjeuner calmement, en brodant. Puis Hélia se réveilla. Elle la coiffa l’habilla, la fit déjeuner. Puis elles parlèrent en attendant l’arrivée du professeur. Quand celui-ci arriva, il gratifia Alix d’un regard mauvais. Tellement mauvais qu’il la fit frissonner. Une heure plus tard, elle était dans les jardins, au bras de Beaufort. Ils se réfugièrent dans un endroit tranquille. Et Alix lui annonça la nouvelle. Nouvelle qui allait bouleverser leur vie : « -François, je, j’ai quelque chose d’important à vous dire …
-Quoi ? Hélia a refait ses rêves ?
-Non. Autre chose. Totalement.
-Le précepteur vous a reconnue ?
-Peut- être. Mais ce n’est pas cela qui me préoccupe.
-Quoi ? Parlez donc !
-Je suis enceinte.
-QUOI ? Depuis combien de temps ?
-Deux ou trois mois d’après le médecin.
-Mais enfin, je … c’est magnifique !
-Dans un sens oui …
-Pourquoi que dans un ? Vous allez être mère. Je croyais que c’est ce que vous souhaitiez le plus au monde !
-C’est vrai ! Mais …
-Mais quoi ?
-Nous ne sommes pas mariés François !
-Oups ! C’est vrai !
-C’est cela qui m’inquiète. Comment faire ? Nous marions-nous avant que quelqu’un s’aperçoive de quelque chose, et avant mon accouchement ? Ce qui risque d’être dur, car j’ai déjà commencé à m’arrondir et il faut que je mange, sinon l’enfant risque de ne pas aller bien. Et pour un mariage, il faut compter deux à quatre mois de délai, ce qui fera que d’ici là, tout le monde ce sera aperçu que je suis enceinte.
-Ce n’est pas la bonne solution, vous avez une autre idée ?
-Oui. Que je m’en aille d’ici, pendant le temps de ma grossesse, prétextant une maladie, faire naître notre enfant loin d’ici .Puis nous marier. Et le récupérer. Cela me semble la solution la plus logique.
-Il n’y aura qu’un problème.
-Lequel ?
-Nous auront beau nous être mariés, l’enfant sera né avant le mariage. Nous serons donc dans le pêché.
-Nous y sommes déjà ! Et même si les flammes de l’Enfer me terrorisent, je ne suis pas prête à abandonner notre enfant.
- Je le sais. Mais l’enfant ne pourra pas être légitimé. Et ce sera un bâtard, sans naissance. Et pour lui ce sera pire que tout. Il sera comme orphelin.
- Ne pouvons-nous pas demander une faveur à Sa Majesté ?
-Je veux bien essayer. Mais cela risque d’être difficile.
-Et … pour quelle solution optons-nous ?
-Pour la deuxième. Je viendrais vous voir de temps en temps. J’ai une maison de campagne quelque part, près d’ici .Il faudra demander à Louis s’il est d’accord.
- Je m’en chargerais.
- Allez-vous en maintenant. »
Alix partit et François resta donc seul dans les jardins. Il la regarda s’éloigner en souriant la silhouette légère de celle qu’il aimait plus que tout au monde. Celle qu’il aimait plus que tout au monde et que, sans le vouloir il avait dans une situation délicate. Une situation qui risquait de leur être fatale. Effectivement, il savait que son cousin était follement amoureux d’Alix. Et que ce même cousin, pouvait sans nul doute, poussé par sa jalousie, le faire enfermer pour avoir fait un enfant à une femme sans l’avoir épousée. Il pouvait également lui reprocher d’avoir comploté contre lui. Il pouvait également tuer l’enfant, forcer Alix à prendre le voile. François ne voulais pas faire d’Alix un oiseau aux ailes coupées par sa faute. Lui n’avait pas peur de la prison. Lui se fichait de tout. Sauf d’elle. Si elle mourrait par sa faute il savait qu’il n’y résisterait pas. Déjà ces quatre années sans voir son beau visage, sans pouvoir traverser cet écran de longs cils noirs pour s’immerger et se noyer dans cet océan turquoise qu’étaient les yeux d’Alix avaient été un véritable supplice. Mais devoir se séparer d’elle à cause d’un amour qui avait mis un autre être dans le corps d’Alix, devoir se séparer de la prunelle de ses yeux et du fruit de leur amour passionné, cela était impossible. Pour empêcher ceci, il défierait la loi, il tuerait, il s’exilerait. Il était prêt à tout. Mais pour l’heure François était inquiet. Il n’arrivait pas à concevoir un avenir agréable pour eux trois. Il revit sa rencontre avec Alix. C’était il y 4 ans. 4ans déjà. 4 ans seulement. Elle était si jeune. Il l’avait tout de suite aimée. Elle sortait le soir en cachette de sa famille pour venir les rejoindre. Il ne l’avait jamais vue auparavant. C’était le premier soir où elle sortait. Un jeune homme, la prenant pour une espionne l’avait trainée devant lui par les cheveux. Elle criait son innocence et se débattait. Il vit dans ses yeux qu’elle était sincère. Il lui demanda tout de même des explications. Elle lui dit une partie de la vérité. Elle avait triché sur son nom, et le motif pour lequel elle ne pouvait sortir. Tout cela il le saurait après. Ils s’étaient battus et elle était repartie. Ils allaient dorénavant se revoir tous le soir, jusqu’ à la fin de la Fronde. | |
| | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| | | | Alix des Monges Princesse
Nombre de messages : 2762 Age : 28 Date d'inscription : 23/07/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Mar 6 Jan - 19:27 | |
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| | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Mar 6 Jan - 20:38 | |
| De rien ! Et moi, mes prochains extraits vous intéresseraient ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Mer 7 Jan - 11:01 | |
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| | | Alix des Monges Princesse
Nombre de messages : 2762 Age : 28 Date d'inscription : 23/07/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Mer 7 Jan - 12:40 | |
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| | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Mer 7 Jan - 15:34 | |
| merci les filles ^^ je vous le mets tout de suite... | |
| | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Mer 7 Jan - 16:13 | |
| Chapitre 4 : MALADE Mais je ne veux point raconter toute ma période dorée de nourrisson qui se ressemblait de jours en jours. Je vais donc avancer de quelques années, c’est là que commencèrent mes ennuis.
Nous sommes le 19 Septembre 1614. J’avais quatre ans et, en me fiant à certains commentaires requis, j’étais fort agréable à regarder ; j’avais la peau blanche, des longs cheveux bruns bouclés, de fines mains, et de beaux yeux bleus pétillants. Diane, qui avait alors dix-sept ans, m’avait coiffée comme notre mère, avec la frange de côté. Je la voyais bien essuyer une larme chaque fois qu’elle me voyait. Quand à Louise, elle avait vraiment pris la place d’une mère dans mon cœur. Elle ne cessait de me pouponner, et faisait force efforts pour gagner plus d’argent, pour m’offrir une robe, un jupon, un corps, des bijoux. Je lui avais dit que je n’avais pas besoin de cela pour être heureuse. Elle me répondit : - C’est que vous êtes si belle, qu’il faut bien que vous soyez bien parée, et bien vêtue. Je lui fis une bise. Louise était fort contente de me voir grandir et devenir une belle petite fille. Certes, je n’avais que quatre ans, mais à force de vivre avec tellement de grandes dames et d’avoir surpris plusieurs conversations, j’avais déjà acquis un bien bel esprit. Mme de Lanse m’en félicitait. Cependant, j’entendis Mme de Martisiout et Mme de Louringues deviser : - La petite Diane aura bientôt l’âge de se marier… - Certes, et puis, voyez vous, Mme de Lanse ne puit supporter de payer une employée de plus. - Mais,… et qui prendra la place ? - A ce qu’il paraît, la sœur de la marquise devrait venir dans deux ou trois ans. Elle n’a plus d’habitat, sa seule monnaie sera d’être logée. - Et Méline … ? - Elle restera tant que Madame le voudra, ce n’est encore qu’une enfant. Certes très intelligente. - Mais il ne m’étonnerait pas que Madame veuille la caser. Elle est déjà si jolie et cultivée. Je n’en soupais point. La marquise voulut à présent que je mange à sa table. Elle m’avait demandé si j’étais souffrante, je ne lui répondis rien, le regard vers mon potage. Elle fut sûrement agacée et, d’un petit geste, ordonna à Olympia de me coucher. Madame avait fait construire un petit lit en mon intention, car je lui avais réciter quelque compliment lorsque j’avais deux ans. Une fois couchée, Olympia se pencha sur moi et s’inquiéta sur ma santé. Je niais être fatiguée et fit semblant de m’endormir. Je n’y parvenais point et je faisais d’horribles cauchemars sur mon futur et celui de ma sœur. J’avais l’estomac noué et le front en sueur. Allais-je vraiment tomber malade ? Je le crus fort. La porte s’ouvrit. Diane courut à mon chevet. - Que vous arrive-t-il ma pauvre petite sœur, mon petit ange ? s’enquit-elle. - Ce n’est rien, rien du tout… - Oh !mon Dieu ! Votre front est brûlant ! s’écria-t-elle, fort inquiète. - Brûlant vous dîtes… ? J’étais donc réellement tombée malade. Je tremblais et remuais dans mon lit. - Ce n’est rien, ce n’est rien, calmez vous, me consola ma sœur, je cours chez l’infirmière ! - Diane !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! hurlais-je alors qu’elle fût déjà partie. Je gémissais, pleurais, hurlais au secours à Louise, Diane, Olympia, et même Mme de Lanse, qui accourut sitôt. Elle mit sa main sur mon front brûlant et poussa un petit cri. Alors Diane arriva, suivie de Mireille, l’infirmière. - Madame ! cria ma sœur, ne restez point là, vous pourriez attraper maladies ! - Je comprends à présent son humeur au souper, murmura-t-elle, je vais chercher Olympia ! Sur ce, elle partit. L’infirmière porta sa main à mon front, me tâta le pouls puis s’entretint avec ma sœur : il fallait faire venir le médecin, c’était une question de vie ou de mort. La tête me tournait et des cauchemars me réveillèrent. Il me fût impossible de dormir. Olympia apparut, suivie de toutes les demoiselles d’honneur de Madame. Elle firent cercle autour de moi et s’inquiétèrent de ma santé. Je ne supportais plus toute cette agitation et ne demandais que Louise, qui apparût. Je me calmais peu à peu. Elle me prit dans ses bras et me cajola. Enfin le calme se fit, le silence régnait et je me sentais protégée. Plus rien ne pouvait m’atteindre. Pas même la maladie.
Le docteur arriva et me saigna. J’avais une amygdalite aiguë. Une maladie par trop compliquée à soigner… Soit j’y arrivais, soit je mourrais. Diane tomba en pâmoison dans les bras d’Olympia, qui retenait ses larmes. Louise cacha son visage avec ses mains. Allais-je guérir ?
voili voulou, des questions ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Mer 7 Jan - 17:03 | |
| Non, pas de questions... juste une exigence: LA SUITE!!!!! |
| | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| | | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Sam 10 Jan - 16:28 | |
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| | | Alix des Monges Princesse
Nombre de messages : 2762 Age : 28 Date d'inscription : 23/07/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Dim 11 Jan - 19:23 | |
| Moi aussi j veux la suite ! | |
| | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Lun 12 Jan - 21:14 | |
| Chapitre 5 : Le remède Après une nuit tourmentée de cauchemars atroces, on me fit prendre mon médicament. Un drôle de remède, ma foi. Il fallait que je réussisse à le passer sur ma langue sans l’avaler. Je n’y arrivai point et toussai, crachai, pleurai, manquant mourir plusieurs fois. On perdit espoir, je m’épuisais et Madame s’habillait en blanc, tout comme ma sœur et Olympia. Même Louise, si gaie, le fit. Cela me peina profondément ; la mort me poursuivait mais je comptais bien gagner la course ! Malgré tous mes efforts, mon remède ne fût pas avalé. Je recommençais toutes les heures. Après forces efforts, cris, pleurs et désespoirs, je pris le médicament écœurant sans m’étouffer. Diane, qui était assise dans la ruelle de mon lit, se leva, sauta sur ses pieds, et dansa avec Olympia. Enfin, c’en était fini ! Je m'assoupis, épuisée après tant d’efforts. A mon réveil, je vis le visage de ma sœur penché sur moi. Elle me souriait, je lui souris à mon tour. Elle s’inquiéta et me questionna : - Comment vous sentez vous, mon cœur ? Avez-vous mal quelque part ? - Non point, je suis seulement quelque peu fatiguée… - Dans ce cas, il me semble bon de vous laisser seule, murmura Diane. - Non ! restez ! s’il vous plaît. Je ne veux point rester seule à m’ennuyer alors que les Demoiselles s’amusent à côté. « Les Demoiselles » était le surnom que nous avions donné, ma sœur et moi, aux demoiselles de compagnie de Madame. - Voulez vous que j’aille leur demander de se calmer quelque peu ? me demanda ma sœur. - Si vous le voulez. Cela ne me dérange que lorsque je suis seule… J’aimerais bien voir Mlle de Monpartis, elle semblait fort inquiète quand j’étais souffrante. - Je vais l’appeler… Après quelques instants de solitude, Louise entra, plus souriante que jamais, mais à la fois avec un peu d’inquiétude dans sa voix. Elle me serra dans ses bras et me questionna sur ma santé. Nous parlions beaucoup, et le temps passait. Il fût bientôt l’heure de souper. Mme de Lanse entra. - Alors ma chère, venez vous me rejoindre pour souper ? - Tout de suite, Madame, répondis-je d’une petite voix. Louise sortit et je me levai. Je laçai mon corps, passa mon jupon, puis revêtit une robe de moire bleue, la couleur préférée de Madame. Je la remerciais ainsi de m’avoir soutenue durant ma faiblesse. La porte de la chambre fermée, je trottinai dans le couloir pour rejoindre la salle du couvert. Il faut dire que je n’avais point grand appétit, mais je mangeais ce qu’on me présentait : potage, un verre de liqueur de rose, coq rôti aux pommes, asperge à l’huile de maïs, puis le dessert, profiteroles à la noix. J’en avais l’estomac retourné, mais je n’en fis point paraître. Nous terminâmes le souper en silence. - Puis-je sortir de table, Madame ? demandai-je. - Déjà ? Mais nous n’avons point encore pris le sorbet ! - Il est vrai que nous n’avons point terminé, mais je n’ai plus trop l’estomac à manger… - Ah… Il est vrai que vous étiez malade… Bien, sortez, si vous le voulez ! Je me retirai au petit salon pour aller voir Louise. Une fois que je l’aperçus jouer à trou-madame avec les Demoiselles, je l’emmenai dans ma chambre pour qu’elle me lût un conte. J’aimais ces histoires de belles princesses, de monstres diaboliques, de fées bienveillantes et de chevaliers servants. Louise m’avait promis que, quand je serais plus grande, elle me lirait des romans où l’amour galant triomphait, car j’aimais les histoires tendres. Et puis, Mlle de Monpartis, avait une très belle voix, si douce et si fragile, que l’entendre parler était un véritable bonheur. Une fois qu’elle eût terminé le conte qu’elle me lisait, elle me demanda : - Voulez vous une autre histoire, mon petit lys ? - Non, je vais commencer à dormir, cela me ferait le plus grand bien, il me semble... - Vous avez raison, je vais dire aux autres de ne point faire trop de bruit, elles comprendront. - Merci, mon amie… - Dormez bien, ma petite… chuchota-t-elle en me baisant le front. Elle sortit, puis ma sœur entra, plus épuisée que jamais. Elle me caressa tendrement la joue, puis me souhaita la bonne nuit. Se dirigeant vers la bibliothèque, elle prit un roman, et le lut, allongée sur son lit. Je repensais à ce que j’avais entendu auparavant à propos du mariage. Ce n’était pas possible ! Elle n’avait que dix-sept ans. Et qu’allait il advenir de moi ? Mon bel esprit était un fait, je n’avais que quatre ans… Mais Diane avait menti sur son âge lorsque qu'elle s'était présentée. Elle a nié avoir trois ans de plus. Toutes demoiselles se mariaient au plus tard à vingt ans. J'espérais seulement que ma sœur et moi, nous ne soyons point séparées trop vite.
Questions ? | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Mer 14 Jan - 13:10 | |
| Merveilleux!!!
Sur mon skyblog (voir pub en masse) j'ai mis une histoire que j'avais écrite sur l'ordi, pas besoin de recopier, un copier coller suffit. Je vous mets le début et après vous me dîtes si je continue:Centaures, Elfes, Nains, Vampires et Géants s'étaient réunis dans la forêt Obscure. Cette forêt aux longs arbres s'étendait du pays des êtres magiques à celui des Humains. Cette race méprisée de tous était apparue il y a 100 ans. Les Anciens de chaque peuple racontait aux nouveaux nés l'invasion de ses personnages. - L'attaque se fera demain à l'aube !! S'exclama Arunas, le chef des Centaures. Ces créatures aux torses humains et aux corps de cheval étaient des impitoyables tueurs, comme les Elfes. Ceux ci étaient pourvus d'un visage d'une finesse parfaite et d'oreilles pointues. Les Nains étaient, à la différence des Elfes, très laids et maléfiques, ils vivaient dans des endroits miteux, avec de la boue pour simple nourriture. Les Géants, contrairement aux autres, étaient un peuple pacifique et détestaient la guerre et la violence. Les Vampires autrefois avides de sang, étaient maintenant obligé de se nourrir de bois et de feuilles, provoquant ainsi des collisions avec les Elfes adorateurs de la nature. Arunas, le chef des Centaures était un leader et tout le monde le savait, il était le personnage le plus battant de tous les peuples confondus, il était respecté de tous. Lumina, reine des Elfes, était la plus belle de tous, son teint pâle la rendait sévère, mais cela ne l'empêchait pas d'être aimée par ses sujets. Elle avait de merveilleux cheveux blonds qui descendaient le long de son dos, ses yeux bleu très clair illuminaient son visage. - Nous observerons les Humains avant de les attaquer !!! Si ce sont des êtres pacifiques, ils éviteront la guerre et partiront !! S'exclama Lumina. - Pour aller où ? Demanda ironiquement Arunas. Les Humains étaient, d'après la légende, arrivés par un passage magique qui s'était fermé une fois les intrus entrés. Laissant le chef des Centaures et la reine des Elfes près à s'entretuer, les Géants, aidés par les Nains et les Vampires, construisirent un village au beau milieu des arbres. Deux jours plus tard, un somptueux palais était construit dans la forêt. Une partie était réservée aux femelles et une autre aux mâles. Devant le palais, le village avec les boutiques. Lumina entra dans la suite qui lui était réservée. Elle avait un jardin avec de magnifiques fleurs. Les papillons virevoltaient au-dessus du bassin creusé au milieu du jardin. La jeune femme soupira, Arunas n'avait pas obéi aux ordres de la reine : il avait envoyer des troupes au village des Humains. Elle ferma les yeux essayant de calmer sa peur de voir ses amis mourir. - Votre Altesse. Vous avez un visiteur. Déclara la servante de la reine, interrompant ainsi son calme. - Qui est-ce ? Demanda Lumina sans ouvrir les yeux. - Moi. Je n'ai lancé aucune attaque. Mais moi et mes soldats avons observez le comportement de Humains... Dit Arunas - Et alors ? Questionna la reine en ouvrant les yeux, intéressée. - Ils sont comme nous. - C'est tout ? - Oui, votre Majesté. Le chef des Centaures sortit sans voir le délicieux visage de la reine sourire. Alors? Désolée pour les immense espaces... |
| | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| | | | Invité Invité
| | | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Mer 14 Jan - 16:21 | |
| Je suis Princesse depuis bien plus longtemps tss tss ^^ | |
| | | Invité Invité
| | | | Invité Invité
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Mer 14 Jan - 18:46 | |
| La suite de mon histoire sera sur mon nouveau blog (voir pub en masse) *la fille qui veut trop avoir des visites* |
| | | Louise d' Espérance Princesse
Nombre de messages : 5640 Age : 27 Date d'inscription : 10/10/2008
| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... Jeu 15 Jan - 18:41 | |
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| Sujet: Re: Extraits de nos textes ... | |
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