Extraits de nos textes ...

Suite directe d'avant ...







Le lendemain matin, Alix eut la surprise de trouver Hélia à coté d’elle. Elle se leva doucement s’habilla et réveilla l’enfant. Elle lui raconta qu’elle avait fait un cauchemar et qu’elle était venue se coucher à coté d’elle. La jeune femme lui dit ne la réveiller la prochaine fois. Puis l’enfant lui raconta son cauchemar : « - Je, enfin, je …. Dehors les gens se battaient, un château brulait. Moi j’étais avec Maman et mes deux frères. J’étais petite, vers 4 ans. Puis j’ai lâché la main de maman. Autour de moi des hommes et des femmes criaient et mourraient. J’ai été entrainée avec d’autres personnes. Puis quelqu’un un homme, m’a soulevée et donnée à une femme qui est partie se cacher avec moi. On était dans un trou. Je voyais tout bruler. Ma maman était morte, mes frères aussi. Et moi j’étais avec quelqu’un et je pleurais puis quelqu’un ‘autre est arrivé et à tiré là où on était cachées. Et après je me suis réveillée. Pourquoi t’es blanche ? »

Effectivement Alix était devenu blanche comme neige et avait l’air profondément choquée. Puis elle se reprit et rassura Hélia. Puis elle l’habilla la coiffa et son précepteur arriva. Aujourd’hui il regardait la jeune fille d’un œil mauvais. Très mauvais même. Un regard qu’Alix n’aimait pas. Un regard chargé de soupçons et de rancœur. La jeune femme resta dans sa chambre et s’assit sur un fauteuil, jambes coupées. Puis le Duc rentra, en compagnie du Roi. Les voyants, Alix se leva d’un bond et fi une révérence. Ils échangèrent quelques mots. La jeune fille avait les yeux rivés sur François qui la regardait tendrement et ne voyait pas le regard que le Roi glissait sur elle. Un regard doux, quasiment amoureux. Puis le Roi sortit, appelé par des obligations bien particulières à son statut de Roi. Quand à Beaufort, il avait remarqué le trouble d’Alix et l’interrogeait du regard.

« François …

-Oui, qu’y a-t-il ?

-Cette nuit, Hélia a fait un rêve, ou plutôt un cauchemar qui me fait peur et qui nous concerne.

-En quoi le rêve d’une enfant pourrait nous concerner ?

-Attendez, changeons de pièce, allons nous promener dans les jardins. »

Quelques minutes plus tard, dans un coin secret et calme des jardins du château.

« Alors ? Racontez ….

-Elle … Elle a connu la Fronde.

-Je sais.

-Elle a rêvé d’une nuit. Celle où le petit château a brûlé. La nuit où la plupart des compagnons sont morts.

-Quoi ?

-Oui. Elle a rêvé qu’elle était avec Anne, Louis et Philippe. Elle avait 4 ans à peu près. Elle s’enfuyait avec eux puis elle a lâché sa mère et a été emportée par un tourbillon de personnes. Tout le monde hurlait. Un homme l’a soulevée et l’a donnée à une femme qui est partie se cacher avec elle. Puis tout le monde mourrait et quelqu’un tirait dans notre cachette.

-Tu penserais que ce serait elle ?

-Oui. Certaines choses se seraient modifiées dans son cerveau mais c’est trop proche pour être un hasard.

-Vous vous souvenez ?

-De quoi ?

-De cette nuit …

-Je me souviens surtout de la peur que j’avais eue pour vous !

-Oui, C‘est vrai, je me souviens de la façon dont vous vous étiez jeté sur l’homme !

-Ce souvenir là était modifié dans la tête d’Hélia, personne ne tirait dans votre cachette.

-Certes, mais quelqu’un m’a attrapée et sortie de ma cachette. A ce moment là, j’ai du envoyer la petite fille en pleurs que je tenais contre moi au fond de l’espèce de trou pour qu’il ne la voie pas. Et après, tandis qu’il sortait son épée pour me tuer et que je me débattais, vous vous êtes jeté sur lui et l’avez tué d’un coup d’épée dans le dos. Et ensuite, nous sommes repartis nous battre avec les autres, et le lendemain, la fillette avait disparu de son trou.

-Maintenant je comprends comment elle s’est évaporée : mon cousin est certainement venu la chercher, lorsque la bataille s’est un peu calmée.

-Certainement. Mais j’ai peur que d’autres souvenirs ne resurgissent.

- Tant qu’elle ne se souvient pas de visages ou de paroles, ce n’est pas très grave. Essayez de ne pas trop vous inquiéter. Et surtout de ne pas prendre la couleur de la neige si jamais elle vous en reparle. Et surtout, prévenez moi si elle dit autre chose.

-Bien sur !

-N’oubliez surtout pas : Si jamais elle se rappelle de quelconque visage, dites le moi vite : A Versailles, il y a toujours quelqu’un pour écouter aux portes. La plupart nos compagnons ont étés dénoncés: ils ont été tués en prison ou sont morts de mauvais traitements. Moi j’ai eu beaucoup de chance : j’ai été jugé discrètement, seules quelques personnes étaient au courant condamné, puis relâché car Louis m’a pardonné. . Et si jamais on remettait cela sur le tapis, le scandale ré éclaterait, et j’aurais du mal à m’en sortir à si bon compte. Mais ce n’est pas pou moi que je m’inquiète, mais plutôt pour vous : vous n’avez jamais été dénoncée, et si un jour vous l’étiez vous seriez condamnée, à coup sur. Et cela je ne l’accepterais pas. Vous êtes mon essentiel. Je ne peux vivre sans vous.

-Oh ! François !

-Je dois vous laisser maintenant. Mes devoirs m’appellent. »

Et le jeune homme partit, laissant Alix seule dans les jardins, en proie à un profond désarroi : que se passerait-il si jamais on découvrait que François et elle avaient fait la Fonde ? Elle était sure d’une chose ; s’il devait mourir, elle mourrait à ses cotés !

Quelques minutes plus tard, elle était en haut, dans sa chambre, à lire et relire toujours le même livre. Puis, Bontemps arriva, pour lui annoncer le mariage du Roi et de l’Infante d’Espagne, Marie-Thérèse, qui était arrivé en même temps que Beaufort, dans une semaine.





Alors ?

c'est super ! et ben ! c'est le deuxième "super" que je t'écris rapport à tes textes !

Merci, c'est sympa, t'as vu le nouveau sujet que j'ai posté ?

Apparemment tu as vu et ça te plait ! Je pense que je vais commencer ...

J'ai vu !

j'adore ce nouveau p'tit bout !:

Merci !

Louise, tu nous le met quand le chapitre suivant ?

C'est vrai que c'est un peu étrange qu'une toute petite raconte ainsi les évènements ...

n'est-ce pas ?

Chapitre 4 : Malade

Mais je ne veux point raconter toute ma période dorée de nourrisson qui se ressemblait de jours en jours. Je vais donc avancer de quelques années, c'est là que commencèrent mes ennuis.

Nous sommes le 19 Septembre 1614. J'avais 4 ans et, en me fiant à certains commentaires requis, j'étais fort agréable à regarder ; j'avais la peau blanche, des longs cheveux bruns bouclés, de fines mains, et de beaux yeux bleus pétillants. Diane, qui avait alors 17 ans, m'avait coiffée comme notre mère, avec la frange de côté. Je la voyais bien essuyer une larme chaque fois qu'elle me voyait. Quand à Louise, elle avait vraiment pris la place d'une mère dans mon cœur. Elle ne cessait de me pouponner, et faisait force efforts pour gagner plus d'argent, pour m'offrir une robe, un jupon, un corps, des bijoux. Je lui avais dit que je n'avais pas besoin de cela pour être heureuse. Elle me répondit :
- C'est que vous êtes si belle, qu'il faut bien que vous soyez bien parée, et bien vêtue.
Je lui fis une bise. Louise était fort contente de me voir grandir et devenir une belle petite fille. Certes, je n'avais que 4 ans, mais à force de vivre avec tellement de grandes dames et d'avoir surpris plusieurs conversations, j'avais déjà acquis un bien bel esprit. Mme de Lanse m'en félicitait. Cependant, j'avais entendu Mme de Martisiout et Mme de Louringues deviser :
- La petite Diane aura bientôt l'âge de se marier...
- Certes, et puis, voyez vous, Mme de Lanse ne puit supporter de payer une employée de plus.
- Mais,... et qui prendra la place ?
- A ce qu'il paraît, la sœur de la marquise devrait venir dans 2 ou 3 ans. Elle n'a plus d'habitat, sa seule monnaie sera d'être logée.
- Et Méline ... ?
- Elle restera tant que Madame le voudra, ce n'est encore qu'une enfant. Certes très intelligente.
- Mais il ne m'étonnerait pas que Madame veuille la caser. Elle est déjà si jolie et cultivée.
Je n'en soupais point. La marquise voulut à présent que je mange à sa table. Elle m'avait demandé si j'étais souffrante, je ne lui répondis rien, le regard vers mon potage. Elle fut sûrement agacée et, d'un petit geste, ordonna à Olympia de me coucher. Madame avait fait construire un petit lit en mon intention, car je lui avais réciter quelque compliment lorsque j'avais 2 ans. Une fois couchée, Olympia se pencha sur moi et s'inquiéta sur ma santé. Je niais être fatiguée et fit semblant de m'endormir. Je n'y parvenais point et je faisais d'horribles cauchemars sur mon futur et celui de ma sœur. J'avais l'estomac noué et le front en sueur. Allais-je vraiment tomber malade ? Je le crus fort.
La porte s'ouvrit et Diane courut à mon chevet.
- Que vous arrive-t-il ma pauvre petite sœur, mon petit ange ? s'enquit-elle.
- Ce n'est rien, rien du tout...
- Oh ! mon Dieu ! Votre front est brûlant ! s'écria-t-elle, fort inquiète.
- Brûlant vous dîtes... ?
J'étais donc réellement tombée malade. Je tremblais et remuais dans mon lit.
- Ce n'est rien, ce n'est rien, calmez vous, ma douce, me consola ma sœur, je cours chez l'infirmière !
- Diane !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! hurlais-je alors qu'elle fût déjà partie.
Je gémissais, pleurais, hurlais au secours à Louise, Diane, Olympia, et même Mme de Lanse, qui accourut sitôt. Elle mit sa main sur mon front brûlant et poussa un petit cri. Alors, Diane arriva, suivie de Mireille, l'infirmière.
- Madame ! cria ma sœur, ne restez point là, vous pourriez attraper maladies !
- Je comprends à présent son humeur au souper, murmura-t-elle, je vais chercher Olympia !
Sur ce, elle partit. L'infirmière porta sa main à mon front, me tâta le pouls puis s'entretint avec ma sœur : il fallait faire venir le médecin, c'était une question de vie ou de mort. La tête me tournait et des cauchemars me réveillèrent. Il me fût impossible de dormir. Olympia apparut, suivie de toutes les demoiselles d'honneur de Madame. Elle firent cercle autour de moi et s'inquiétèrent de ma santé. Je ne supportais plus toute cette agitation et ne demandais que Louise, qui apparût. Je me calmais peu à peu. Elle me prit dans ses bras et me cajola. Enfin le calme se fit, le silence régnait et je me sentais protégée. Plus rien ne pouvait m'atteindre. Pas même la maladie.
Le docteur arriva et me saigna. J'avais une amygdalite aiguë. Une maladie par trop compliquée à soigner... Soit j'y arrivais, soit je mourrais. Diane tomba en pâmoison dans les bras d'Olympia, qui retenait ses larmes. Louise cacha son visage avec ses mains. Allais-je guérir ?

donc là je n'ai pas encore modifié l'âge, je suis vraiment désolée

C'est super ! Bon ok .... Angoissant mais vu que nous avons déjà la solution à l'énigme "Vais_je mourrir " pas trop tout de même ! J'aime beaucoup ton écriture Louise !

De rien ...

Les tiens aussi sont très agréables à lire tu sais !

De rien ...

C'est une histoire pour ma cousine Mona âgée de 4 ans, c'est l'héroïne de l'histoire. En +, pour avoir un avis, j'ai demander à ma mère de lire le texte, je ne lui avait jamais montré mes créations. Le Robin de l'histoire, c'est mon cousin, donc le frère de Mona. Voici l'histoire:

L’aventure de la princesse Mona


Il était une fois, une jolie princesse qui s’appelait Mona, ses cheveux dorés dessinaient des frisettes autour de ses oreilles délicates. Ses yeux, d’un brun profond pétillaient de
joie.
Seulement, au bout de 4 ans passés enfermée dans le grand château, elle s’ennuyait un peu.




Un matin, elle se rendit à l’écurie pour pouvoir caresser ses chevaux, près d’eux, elle trouva son grand frère de 11 ans, Robin.
Mona lui avoua son ennui, tout deux scellèrent des chevaux et galopèrent vers la forêt près du château. Ni l’un ni l’autre n’avaient de remords vis à vis de leurs parents, qu’ils n’avaient pas prévenu au sujet de leur escapade.

Une fois dans la forêt, la peur reprit le dessus sur l’audace de Mona, elle frémit, seulement, son frère semblait à l’aise, il guidait le cheval, comme par magie. Alors, la princesse se força à sourire.

L’attention de Mona fut attirée vers une sorte de corne brillante, elle prévint son frère.
Gagné, lui aussi, par la curiosité de sa sœur, il ordonna à son cheval de s’avancer lentement, Mona restait derrière lui.

Les yeux de la jolie princesse s’écarquillèrent lorsqu’elle vit se dessiner la gracieuse silhouette d’une licorne. Son cheval s’emballa, rua et Mona tomba. La créature apparut derrière elle et s’approcha, sa robe blanche comme la neige, sa crinière et sa corne brillant de mille feux.

Robin tenta une approche, mais la licorne hennit, le dissuadant de continuer. La créature s’inclina devant Mona, qui se releva doucement. D’une main peu assurée, elle caressa la licorne. Un sourire éblouissant apparut sur les lèvres crispées de la princesse. Oubliant son frère, elle monta sur la licorne.

La créature, avec la princesse sur l’échine galopa dans la forêt, évitant les arbres. Mona était aux anges, elle allait si vite qu’elle avait l’impression de voler.
Soudain, son attention se porta sur un cheval essayant désespérément de se placer à sa hauteur, son frère le chevauchait.
Qu’est-ce que tu fais? Lui cria t-il
C’est la licorne, elle m’entraîne et elle est si belle!

La robe de la licorne devint noire et la créature et sa cavalière s’arrêtèrent brusquement lorsqu’une sorcière apparut devant elles.
La sorcière lança un sort qui figea Robin et son cheval.
Qu’est-ce que vous faîtes? S’écria Mona apeurée devant l’horrible tête de la méchante femme.
Tu n’es qu’une petite princesse naïve qui se jette dans la gueule du loup. Je t’ai attiré au fond de la forêt grâce à ma licorne maléfique!! Tu vas rejoindre ton frère et sa monture au pays des statues!!! Déclara la sorcière menaçante.
-Pourquoi? Demanda la petite voix de la princesse dans un souffle.
C’est mon rôle, je tiens ce métier de ma mère qui le tient de sa mère qui le tient de sa mère ...etc... Et j’adore ce métier!!
La sorcière figea la princesse à son tour.


Des jours et des jours passèrent, la princesse et son frère étaient immobiles au fond de la forêt, lorsqu’un matin, un prince et sa sœur aperçurent les statues.
Le prince, âgé de 5 ans, glissa sa petite main chaude dans celle glacée de Mona et sa statue bougea. La princesse revenait à la vie!!
Lorsqu’elle fut libre de ses mouvements, la princesse fut surprise de voir les lèvres de la sœur de son prince sur la joue de Robin.

Mona, Robin, le prince et sa sœur retournèrent au château de Mona et Robin.
Leurs parents très inquiets les accueillirent chaleureusement.

Ils vécurent heureux et allèrent bien à l’école.


Fin