Extraits de nos textes ...

tu lui en a reparler hier?

Au fait, (ça n'a rien à voir !) vous voulez que je vous mette l'extrait de Lily et Marc avec "Lili U Turn" d'AaRon ???

ouais, ce serai cool

je viens pas au college demain, mais je viens au théatre!!!!
Pour jeudi on verra!!

jeudi: théatre, c'est sur!

je viens pas au collège, demain, mais au théatre oui, t'en fait pas!!!

Eve, Aurélie et moi restions la majorité du temps collées au buffet, sans forcément manger regardant tournoyer les couples. Puis, lors du Karaoké, nous nous approchâmes de la scène. Là, un jeune homme, costumé en rockeur fut désigné pour la première chanson. Il était véritablement magnifique. Il portait un jean un peu troué, un T-shirt blanc et un blouson de cuir noir ouvert. Aux pieds, il avait des bottes. Son masque était un simple loup noir. Ses cheveux noirs étaient lâchés et encadraient un visage très blanc. On cherchait une fille pour chanter avec lui. D’un coup, la lumière s’arrêta sur moi. Et flûte ! Je montais sur scène, sous le charme de cet homme splendide, qui déclenchait les murmures de la salle. On nous donna un micro et la musique démarra. C’était (quel hasard, une chanson que j’adorais !) « New York avec toi » de Téléphone. « Un jour j’irais à New York avec toi, toutes les nuits déconner », Il commença à chanter, sans regarder l’écran. Je fis de même, enchainant sur la seconde strophe « Et voir aucun film en entier, ça va d'soi
Avoir la vie partagée, tailladée ». Il ébaucha un sourire. Me prit la main. Entonnée et le fixant dans les yeux, je ne la retirai pas. « Bercés par le ronron de l'air conditionné
Dormir dans un hôtel délatté ». J’enchainais « Traîner du côté gay et voir leurs corps se serrer
Voir leurs cœurs se vider et saigner ». Il commença à me faire danser. Je suivis le mouvement. Il m’emporta dans un rock assez … endiablé ! Le public nous regardait. Etonné, fasciné, ébahi, amusé ? Je ne saurais pas le dire ! Il était si beau … Je sentis mon cœur s’emballer. Ses yeux me pétrifiaient et me réduisaient les genoux en marmelade (à l’orange ?) ! Puis, la chanson se termina. Lorsque je descendis de scène, la tête me tournait. Aurélie, Eve et Lilas se jetèrent sur moi pour me féliciter. Je ne les entendais pas. Je cherchais la personne avec qui j’avais chanté. Il avait disparu. Par contre je fis une autre découverte. Un autre homme me fixait de ses yeux noirs. Un homme brun, avec un jean, un blouson assorti et un T-shirt blanc sur lequel était imprimé « AZZA » avec dessous une demi rose qui était en train d’éclore, et de l’autre côté, une rose fanée. Mr Girabord. Le Renard. Un garçon me rejoignit. Il m’attira.

- T’as vu Lily ? me dit la voix de Marc.

- Marc ?! Tu l’as vu toi aussi ?

- Mr Girabord ? Oui. C’est de ça dont je te parlai.

- Bon, on l’ignore ?

- Oui.

- D’accord. Comment tu m’as reconnue ?

- Ta voix quand tu chantes, ton sourire et tes yeux. Ton parfum aussi !

- D’accord. Bon, je retourne avec les filles.

- Je pourrai inviter Aurélie à danser ?

- Je pense que oui, si elle ne te reconnait pas ! »

Puis, je rejoignis mes amies. Le karaoké se déroula sans incident notable. Sauf que bien sûr je fus obligée de retourner sur scène chanter un Goldman que personne ne connaissait : « Une Autre Histoire ». Puis, à la fin, « Mister X » (c’était ainsi que j’avais surnommé le jeune homme avec qui j’avais chanté) et moi furent rappelés sur scène pour chanter « J’ai encore rêvé d’elle ». Nous étions face à face et nous regardions peu l’écran. Puis le Karaoké se termina. Claude François, Goldman, Cabrel, Queen, Elvis, Les Beatles, Emile et Images, Gold, Taï Fong, Johnny, Sylvie Vartan, Françoise Hardy, Bill Halley, Les Rolling Stones, Les Beages, Vanessa Paradis, Elsa, les Village Peoples, Jacques Dutronc, Serge Gainsbourg, Téléphone, et bien d’autres des années 60/70/80 étaient passés par le DJ. Tout le monde ou presque s’activait sur la piste ! Je fus plusieurs fois invitée à danser. Entre rocks, slows, et autres danses, j’étais rarement avec mes amies. Quoiqu’elles non plus ne soient pas très disponibles ! Aurélie dansait (sans le savoir) deux danses sur trois avec Marc, Lilas était collée à Lilian et Eve était comme moi : elle papillonnait de cavalier en cavalier. Puis, sur un excellent rock de Goldman (« Ils changeaient la vie »), un jeune homme s’approcha de moi. A cause des lumières, je le reconnus pas tout de suite. Puis je sentis mes genoux flancher lorsqu’ il me regarda, me parla et me prit la main. C’était lui. Il m’amena sur la piste et me fit danser. Puis il me ramena près de mes amies et s’évanouit dans la foule. Puis lors d’un slow : « Frank Sinatra - My way » Il revint me chercher. Je me mordis les lèvres et ne pus m’empêcher de rougir. Puis, nous commençâmes à danser. Il me tenait serrée contre lui. Il sentait bon. Une odeur fraîche et très agréable, qui changeait agréablement des odeurs de sueur. Puis, je lui demandai

- Qui es tu ?

- Qui voudrais tu que je sois ? me murmura t-il à l’oreille.

- Peu importe. Qui es tu ?

- Si on te le demande, tu diras que tu ne sais pas, d’accord ?

De toute façon je n’avais pas d’autre solution … Malgré tout, il me rapellait vaguement quelqu’un que je connaissait … Ses cheveux, noirs, ses yeux acier, cette peau diaphane, cette odeur douce et agréable, cette voix … Tout chez lui me rapellait une de mes connaissances. Puis, le slow se termina et il me ramena près de mes amies. Amies qui me regardaient s’un air étrange d’ailleurs, certainement à cause de ma main dans la sienne … Je dansai encore un peu, avant l’arrivée du groupe de musique composé d’anciens élèves.

Puis, ils arrivèrent, se placèrent sur la scène. Ils étaient cinq : Le chanteur, qui faisait guitariste, un guitariste, un bassiste, un batteur, et un pianiste (il avait un synthétiseur). Le chanteur commença à parler un peu, d’une voix que je connaissais, mais qui était déformée par le micro, ce qui m’empêchait de la reconnaitre. Décidément, il y avait des clones partout : le chanteur ressemblait à mon Mister X, et mon Mister X, ressemblait à quelqu’un d’autre ! Ils chantèrent pas mal de chansons, la plupart des rocks, toutes situées entre les années 60/70/80 … Donc, du Goldman, du Bill Haley, quelques Johnny, du Taï Fong, des Elvis aussi et d’autres encore, dont je ne connaissais pas forcément les noms. Puis, vers la fin de leur concert, le chanteur prit la parole : « Je sais que cette chanson n’est pas située dans les années qui sont le thème du bal, mais je voudrais quand même la chanter. D’un car les paroles et la musique sont très belles, et de deux car je voudrais la dédicacer à une personne à qui je tiens énormément et dont le surnom est le titre de cette sublime chanson. » Puis il commence :



“Lili, take another walk out of your fake world
please put all the drugs out of your hand
you'll see that you can breathe without no back up
so much stuff you've got to understand

for every step in any walk
any town of any thought
I’ll be your guide

for every street of any scene
any place you've never been
I’ll be your guide”


C’était “U Turn Lili”, d’Aaron, chanson vedette du film “Je vais bien ne t’en fais pas”. C’était une chanson que j’adorais et qui me faisait pleurer. Et puis, la fille de la chanson portait mon surnom, à une lettre près après tout ! Sauf que, ce soir là, j’étais loin d’avoir fait le rapprochement entre ces deux hommes : mister X et le chanteur, avec la personne qu’ils me rappelaient ni entre le titre de la chanson et moi-même. Peut-être que si j’avais compris que la chanson m’était destinée, j’aurais su qui étaient Mister X et le chanteur. Puis le concert se termina et une heure et demie plus tard, le bal aussi. Il était presque une heure du matin. Grâce à Marc, j’appelais mes parents avec son portable et je rentrai à la maison.


Vu par Lily

Et là, ô surprise ! Je vis Lily sur scène, avec un jeune homme (car il faisait un peu plus de quatorze ans : il ne devait plus être en troisième ou alors, il avait redoublé plein de fois). Ils chantèrent « New York avec toi » de Téléphone, tout en dansant. Ils faisaient un joli couple mine de rien. Puis, promenant mon regard dans l’assemblée, je vis des yeux qui me glacèrent le sang : ceux de monsieur Girabord, qui fixait froidement Lily. Lorsque cette dernière descendit de scène, je la pris à part. Nous décidâmes de l’ignorer. Puis, à la fin du Karaoké et après avoir chanté « Cette année là » particulièrement mal, j’invitais plusieurs fois Aurélie à danser. Bien sûr, elle ne savait pas que c’était moi sinon elle m’aurait repoussé depuis longtemps ! Puis, peu après le slow, je l’emmenais à l’extérieur, pour pouvoir prendre un peu l’air (malgré le froid) et, pourquoi pas, ôter nos masques !

« Qui es tu ? Me demanda t-elle soudain.

- Toi d’abord. Enlève ton masque.

- Tu me promets qu’après tu feras de même ?

- Promis.

Effectivement, elle enleva son masque. Et découvrit son visage. C’était bien Aurélie.

- Aurélie … murmurai-je, faisant semblant d’être surpris.

- Tu me connais ?

- Oui.

- Bon, alors enlève ton masque maintenant !

- A quelques conditions … répliquai-je.

- Lesquelles ?

- Lorsque tu verras mon visage, jure moi de ne pas me frapper, de ne pas me hurler d’horreurs à la figure, et de ne pas t’enfuir.

- Je te le jure. Ce sera donc si horrible que ça ?

- Peut être.

J’enlevai mon masque. Je vis ses yeux d’émeraude s’écarquiller lorsqu’elle me reconnut.

- Toi ? murmura t-elle, souffle coupé.

- Oui, moi. Tu as juré, rappelle toi !

- Je crois que tu as bien fait de me faire jurer sinon tu aurais une trace cuisante sur la joue mon pauvre !

- Je m’en doutais un peu … Mais tu vois maintenant que je ne suis pas l’imbécile tombeur de filles, imbu de lui-même et totalement sans cervelle que tu croyais, n’est-ce-pas ?

- Tu as raison …

- Donc, est-ce que, maintenant que tu m’as vu sans tes préjugés … Est-ce que tu acceptes de … de sortir avec moi Aurélie ?

- … Oui. Dit-elle après un temps de réflexion »

Je ne fis rien. Je lui souris. Elle me sourit. Nous sommes heureux. Nous nous prenons la main et nous revenons dans la salle.

Nous avions loupé deux danses et le groupe s’installait. Lorsque le chanteur apparut, j’eus un coup au cœur : Nat ! C’était le groupe de musique de Nat ! Derrière lui, le guitariste, c’était Vincent, le batteur, Laurent et de guitariste, François. Et lorsqu’il chanta Aaron, je compris quasi immédiatement qui était le rockeur avec qui Lily avait chanté et dansé et à qui était destinée la chanson. Le rockeur, c’tait Nat et la chanson était destinée à Lily bien sûr ! Puis, le bal se termina et nous rentrâmes tous chez nous. J’avais passé une excellente soirée !



Et vu par Marc !

troooooooop bien!!!
Y a-t-il une suite?

ah, t'en a combien des nouvelles comme ça?

?

ouais, ce sera trop cool!!!

J'adore Alix!!

Enfin, j'adore ce que t'as écrit!!

elle écrit trop bien!

Ouai, ça, c'est sur !

toutes celles qui écrivent avez du talent!!!