Extraits de nos textes ...

Moi aussi je suis revenue ^^
Voui même si je connais déjà !!

Concernant mon texte avec Méline, j'ai déjà bien avancé dans les chapitres partie Adolescente et donc je peux poster quand vous voulez !!

Oh oui ! Poste vite vite vite ! Il me tarde de lire la suite de la vie de Méline !

Alos, pour Séléné, vous préfèreriez un moment comment ? Dramatique, romantique, action, violence un peu, rencontre ? Dites moi, je vous mettrais un passage !

Je vais poster rapidement dans cette partie: ce sont mes derniers posts avant une semaine normalement ... A 10h00 je dois être à la Gare Part Dieu de Lyon pour partir en colo ... Là, je viens de me lever, je suis à l'hôtel ...

Il me tarde le chapitre Loulou !

Et voilà un passage romantique !

Cela se passe lors du spectacle de fin d'année ... Séléné joue Juliette et Deimos Roméo dans 'Roméo et Juliette" de W; Shaekespeare:


Deimos prit la main de Séléné :

- Si j'ai profané avec mon indigne main cette châsse sacrée, je suis prêt à une douce pénitence : permettez à mes lèvres, comme à deux pèlerins rougissants, d'effacer ce grossier attouchement par un tendre baiser.

- Bon pèlerin, vous êtes trop sévère pour votre main qui n'a fait preuve en ceci que d'une respectueuse dévotion. Les saintes mêmes ont des mains que peuvent toucher les mains des pèlerins ; et cette étreinte est un pieux baiser, répliqua Séléné, souriante.

- Les saintes n'ont-elles pas des lèvres, et les pèlerins aussi ?

- Oui, pèlerin, des lèvres vouées à la prière.

- Oh ! alors, chère sainte, que les lèvres fassent ce que font les mains. Elles te prient ; exauce-les, de peur que leur foi ne se change en désespoir.

- Les saintes restent immobiles, tout en exauçant les prières.

- Restez donc immobile, tandis que je recueillerai l'effet de ma prière, Deimos embrassa Séléné, les yeux flamboyants. Cette fois, ses lèvres ne touchèrent pas le bord de la bouche de la jeune fille, mais bien ses lèvres. Vos lèvres ont effacé le péché des miennes.

- Mes lèvres ont gardé pour elles le péché qu'elles ont pris des vôtres, répliqua Séléné, troublée

- Vous avez pris le péché de mes lèvres ? ô reproche charmant ! Alors rendez-moi mon péché, dit Deimos. Il se pencha et sa langue força le barrage des lèvres de Séléné.

- Vous avez l'art des baisers.

Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime. C’était la chanson qui résonnait dans la tête des deux amants. La fiction se mêlait à la réalité. Enfin.

c'est des textes tirés de la pièce?

oh oui, trop pressé tu peux le mettre tout de suite?

ah ok des que tu peux?

cool

vas-y

Chapitre 1 : Bouleversements
27 Septembre 1623. Il était 10 heures du matin et Diane faisait déjà ses valises. Ma sœur chérie partait vivre avec son mari, au bout de 4 ans de mariage.
Dieu, que tout était passé vite ! D'abord il y avait eu son mariage, en 1619 avec Auguste de Belignet. Puis il avait dû partir en guerre. A présent, la guerre était finie. Le mari était rentré le 23 Septembre. Ma sœur avait insisté pour rester jusqu'à mes 14 ans.
Hier, le 26 Septembre 1623, je quittai mon enfance pour rentrer dans l'adolescence. Du moins, c'est ce que m'avait affirmé Madame. Elle attendait de moi une tenue irréprochable et une indépendance totale.
Les premières apparitions de l'adolescence commencèrent lorsque j'avais 12 ans. D'abord, ma gorge prit de l'ampleur, beaucoup d'ampleur même ! Louise en était fière et disait que j'avais de la chance d'être ainsi proportionnée. Et puis vint le tour de mes hanches, mes cuisses, mon bassin, tout prit une taille plus élargie et plus cambrée à la fois. Je quittais l'enfant pour laisser place à la femme. Puis mes traits s'affinèrent, se dessinèrent de façon plus féminine, Diane affirmait que je devenais de plus en plus belle. Et vers mes 13 ans, je commençais à saigner. Je découvris ma chemise tachée un matin et demandait conseil à Diane. Ma sœur m'aida beaucoup pendant ces périodes de transformation. La voir partir aujourd'hui après toutes ces années, me fit l'effet de poignards qu'on aurait plantés dans mon ventre et mon cœur et qu'on aurait lentement tournés à chaque fois que je voyais Diane.
J'étais assise sur mon lit lorsqu'on toqua à la porte de la chambre. Ma voix rauque et triste autorisa la personne à entrer. C'était Diane, ma chère Diane. Comment avait-on osé nous séparer ? Comment pourrai-je vivre loin de ma sœur, ma seule famille ?
- Méline, mon cœur, je viens vous dire au revoir...
Mes lèvres tremblèrent. Je dus me mordre la lèvre jusqu'au sang pour ne pas pleurer. Malgré moi, je n'arrivais pas à me lever de mon lit. Diane vint s'asseoir à côté de moi et, n'y tenant plus, je m'effondrai dans ses bras. Les larmes coulaient toutes seules, sans que je le veuille, sans que je puisse les arrêter. Ma sœur me murmurait des paroles douces pour me calmer :
- Allons, Méline... Ma petite sœur, vous êtes grande maintenant... Vous n'avez plus besoin de moi....
- Je ne veux pas être seule !
- Il y a Louise, Olympia et Madame...... Méline, je dois vous donner quelque chose d'important.
Elle prit une chaîne avec une médaille simple et ronde au bout et me la passa au cou.
- Cette médaille est très importante, elle a toujours appartenu à notre famille. Je veux que vous en preniez soin, gardez la précieusement.
- Pourquoi me la donnez-vous Diane ? Pourquoi ne la conservez vous pas avec vous ?
- Ma petite sœur, vous n'avez jamais bien connu notre famille. C'est un souvenir d'elle. Je peux compter sur vous Méline ?
- Je suis troublée... Vous me faites tant confiance, vous êtes si gentille.... J'ai honte de ne pas être à votre hauteur. Cela me fait si plaisir, je...je vous remercie ! Je garderai cette chaîne toute ma vie.
- Merci, mon cœur. Ne vous inquiétez pas, vous avez bien grandi, vous êtes forte et courageuse.
Ce fut à ma sœur de pleurer. Nous restâmes longtemps enlacées ainsi laissant libre cours à nos larmes. La dernière fois que je voyais ma sœur ainsi.
Puis Auguste de Belignet vint toquer à la porte.
- Êtes-vous prête, Diane ? Nous partons.
- Je suis prête. Je viens.
Ma sœur me fit une bise sur la joue, me lança un dernier regard et sortit. Je me rendis à la fenêtre pour observer Diane partir. Quand la reverrai-je ? Dans une semaine ? Un mois ? Un an ? Encore plus ?
J'étais sûre d'une chose, elle me manquerait. Et ce malgré Olympia et Louise.
Quand le carrosse s'en alla et fut loin de la demeure, je descendis à la cuisine de cave. La salle était vide ; tout le monde disait au revoir à Diane dehors. Je m'assis sur une chaise et attendis, les dents serrées, des larmes sur les joues et les yeux mouillés. Quelques minutes plus tard, je vis Olympia arriver. Elle aussi avait les yeux rouges et un mouchoir dans la main. Elle reniflait. Quand elle me vit elle s'approcha de moi et s'assit sur la chaise d'à côté. D'une voix douce elle m'interpella :
- Méline ? Comment vous sentez-vous ? Il ne faut pas être triste vous savez, Diane sera bien.
- Je sais, mais elle va me manquer, je ne sais pas comment je vais faire.
J'enfouis ma tête dans l'épaule d'Olympia. Elle dit enfin, après un long silence :
- Elle va nous manquer à nous aussi, Méline. A nous tous.

trop cool, la suite est pour quand?

le plus tot possible, j'espère

Chapitre 2 : Première leçon
Une semaine plus tard, Madame décida de me changer les idées. Bien que je n'en avais aucune envie, je suivis la marquise dans son organisation. Elle ne voulait rien me révéler.
Pendant le voyage en carrosse à l'endroit où Madame m'emmenait, je repensais à ces derniers-jours. Cette semaine sans ma sœur avait été dure. Je ne cessais de me dire que, lorsqu'autrefois elle avait quitté sa famille pour me protéger, elle avait mon âge. Je me sentais incapable de cela. J'avais honte d'être ainsi vaniteuse et me promis de faire des efforts, pour m'approprier la fierté de mes amis. Enfin, en pensant « ami » je pensais à Pierre, mon seul vrai ami. Le petit garçon de dix ans qui dansait bien devînt un adolescent fort et indépendant de 15 ans. Je n'avais jamais rien ressenti pour lui certes, mais je devais bien avouer qu'il était beau et ne manquait pas d'atouts. Et puis, cela faisait longtemps que je n'avais plus revu le Dauphin, cet homme aujourd'hui marié qui avait fait battre mon cœur. A l'époque, j'étais trop petite pour aimer vraiment. Cela n'était dû qu'au fait qu'il était bien beau et charmant. A présent, l'aimais-je encore ? Je n'avais pensé à lui depuis longtemps, il ne me manquait point.
J'étais ainsi dans le carrosse, le coude posé sur le rebord de la fenêtre, la tête tournée vers le dehors observant le paysage, le menton adossé sur mon poignet. Madame m'interrogea :
- Que regardez-vous donc Méline ?
- Rien de bien particulier... Je me demandais où vous m'emmeniez.
- Ah ah ! rigola la marquise, c'est la surprise ! En tout cas, cela vous plaira. Je n'en ai nul doute.
Et bien, cela s'avérait joyeux ! Au moins, cela me changerait. Je sortirai, et cela me fera du bien. J'espère.

A mon grand étonnement, nous nous arrêtâmes au château de Versailles ! Qu'allais-je donc faire ici ? Madame sourit en voyant mes yeux ronds.
- Surprise, n'est-ce pas ?
Je hochai la tête. Rapidement, je la suivis le long des couloirs jusqu'à arriver dans une salle qui m'était inconnue. Elle était vaste, le sol d'un parquet clair et lisse, les murs remplis de grands miroirs qui allaient du mur au parterre. Quelques barres étaient placées à l'extrémité de la salle. Madame s'avança vers un homme vêtu assez étrangement, avec un costume uniquement composé d'une chemise, un pantalon très court et serré et un collant dessous. Au pied, il avait des chaussures plates et simples. Mon accompagnatrice s'informa :
- Bonjour, je suis Thérèse de Lanse, êtes-vous bien M. Beauchamp ?
- C'est moi, en effet.
- Je viens au sujet des leçons pour Méline Mona. Cela vous dit quelque chose ?
- Ah c'est donc elle... Sa Majesté m'en a souvent parlé. Parfait, nous commençons justement dans dix minutes.
- J'ai quelques questions en ce qui concerne la tenue...
- Bien sûr. Si vous n'avez rien emmené, pour cette première séance, j'ai toujours une tenue de côté. Mais venez plutôt, je vais vous indiquer ce dont Méline aura besoin.
- Oh merci bien, monsieur ! Méline, je vous laisse seule, profitez en pour rencontrer des gens.
Je ne savais même pas pourquoi j'étais ici ! Je le fis remarquer à Madame.
- Oh, dit-elle, bien sûr. Vous allez prendre des leçons de toutes sortes de danse. Charmant, non ?
Sur ce, elle partit. Des leçons de danse ? A quatorze ans ? C'était bien tard pour commencer à apprendre, et puis je savais déjà un peu danser ! Ne voulant point rester seule, j'allai aux côtés d'une jeune fille d'à peu près mon âge, la seule qui était déjà arrivée. Je m'éclaircis la voix avant de parler :
- Bonjour. Je me nomme Méline. Méline Mona. J'ai 14 ans. Comment vous appelez-vous ?
- Bonjour, répondit la fille. Moi c'est Clémence Éloïse Alix de Partiçot-Armigniet. Mais appelez moi Clémence. J'ai aussi 14 ans. C'est votre première leçon ? Je ne vous ai jamais vue ici...
Elle avait de grands yeux verts clairs. Ses cheveux d'un roux très doux et très clair étaient noués en chignon. Son visage était parsemé de taches de rousseur. Elle était un peu plus petite que moi mais très fine, avec des mouvements gracieux. Sa bouche était pulpeuse et son nez fin. Comme vêtement, elle portait un collant violet clair avec une tunique rose légère qui descendait jusqu'aux genoux et qui virevoltait un peu, n'étant retenu par aucune ceinture. Aux pieds, elle portait les mêmes chaussures que M. Beauchamp. Je la trouvais plutôt sympathique et je pensai qu'il me sera assez facile d'en faire une amie. Je souris et dis :
- Oui, c'est ma première leçon... J'espère être à la hauteur !
- Ne vous inquiétez pas, je suis là ; il n'y aura aucun problème ! dit-elle sur un clin d'œil.

d'accoooooooord, on en saura plus sur cette Clémence?
Alix, héhé
C'est pour quand la suite, ça commence bien

je m'en doutais, mais ça commence bien (je crois que je me redit)

Chapitre 3 : Clémence
Une fois la leçon de danse terminée je ne savais trop où me rendre. J'allai demander à M. Beauchamp, mon professeur de danse :
- Monsieur, pardonnez-moi, sauriez-vous si Madame de Lanse vient me chercher ?
- Elle m'a dit qu'elle arriverait vers 17 heures.
Il était 16 heures, il me restait une heure de libre.
- Mais que suis-je censée faire pendant l'heure de libre ?
- Connaissant Mme de Lanse, je suppose qu'elle souhaite que vous fassiez un tour au château.
- Vous avez raison, merci Monsieur et à dans 3 jours !
J'allais sortir, lorsqu'il me rattrapa :
- Mlle Mona, cette leçon vous a-t-elle satisfaite ?
Je réfléchis un instant. Oui, ces 2 heures de danse avait été superbes ! J'aimais danser, c'était indéniable ! M. Beauchamp était un professeur très agréable et Clémence une fille pleine de gentillesse. Elle m'avait même dit qu'elle me trouvait une grâce incroyable et mon professeur m'avait félicité, il vantait mon talent. Je souris donc avant de répondre :
- Monsieur, je n'aurais pu être plus satisfaite ! Je me ferai un plaisir de revenir jeudi !
- Et bien dans ce cas, à jeudi Mlle Mona.
Sur ce, je sortis de la pièce. A la porte je trouvai Clémence qui m'attendait. Elle s'était, tout comme moi, changée et portait à présent une robe verte assez simple avec un peu de dentelle sur le décolleté et qui s'ouvrait en manteau sur un tissu blanc. Elle avait relevé un peu ses cheveux derrière sa tête, et les mèches s'éparpillaient sur ses épaules. Intriguée, je lui demandai :
- Que faites-vous encore là ? Ne rentrez-vous point chez vous ?
- Non, je loge à Versailles et j'ai toute liberté pour ce soir. Je peux rentrer quand je veux.
- Vous en avez de la chance...
- Voulez-vous allez voir les jardins ? Ils sont merveilleux !
J'acceptai avec joie. Nous nous rendîmes aux labyrinthes de verdure, marchant doucement, parlant de façon complice et riant facilement. Clémence était une personne très agréable et ouverte, et j'avais besoin de rire ces temps-ci. Elle ne cessait de me questionner :
- D'où venez-vous Méline ?
- Je peux vous l'avouer, je pense ; je suis née pauvre. Ma sœur aînée et moi avons fui cette misère car mes parents voulaient m'abandonner. Je suis arrivée chez Mme de Lanse par la suite.
- Vous êtes...pauvre ? Ma foi...quoi de choquant à cela après tout ? Ne vous inquiétez pas, votre secret est bien gardé. Moi, je suis né à Versailles. Ma mère est une ancienne demoiselle de la Reine. Elle s'est mariée avec un noble du Sud de la France, François de Partiçot-Armigniet.
- Votre père ? Demandai-je.
Elle m'emmena dans un endroit retiré du château, près d'un bosquet sombre.
- Ce n'est point mon père. Mon père est...Et bien...C'est le Roi.
- Le Roi !?!? m'étonnai-je.
- Oui, vous savez bien, le Roi aime à passer du bon temps avec les demoiselles de la Reine qui lui plaisent. Je suis née par erreur... Mais quand Sa Majesté a appris que ma mère était enceinte, il a pris les choses en main. C'est ainsi que François de Partiçot-Armigniet a épousé ma mère un mois plus tard. Il est très gentil, il se conduit en père pour moi.
J'étais assez choquée par ces propos. Le Roi ? Je ne pensais pas que le Roi était ainsi...Qu'il recherche tan son plaisir en délaissant sa femme m'était incompréhensible ! Je regardai à présent Clémence d'un œil différent. La fille du Roi. La demi-sœur du Dauphin.
- Vous connaissez bien le Dauphin ? Demandai-je.
- Nous y voilà ! Répondit Clémence, le fameux Dauphin ! J'étais sûre que vous me parleriez de lui... Il a son effet ! Aucune demoiselle n'est indifférente à son charme ! C'est à en devenir folle !
- Mais...vous ne l'aimez pas ?
- Il est un peu mon frère, cela m'est impossible de l'aimer ! Je ne sais pourquoi d'ailleurs...
- Donc, en fait, conclus-je, vous êtes comme toutes les demoiselles, mais vous savez que vous avez encore moins de chance qu'elle, en vue de vos liens de parenté ?
Clémence me regarda avec des yeux pétillants et un sourire figeait ses lèvres, jusqu'à ce qu'elle dise :
- Vous êtes bien maligne.... Si vous permettez, je vais vous parler un peu mieux du Dauphin...

trop cool, trop de suspens, trop ....GENIAL........ Vraiment.
(toujours et encore la même question), Pour quand la suite?