Extraits de nos textes ...

génial!!!

Chapitre 8 : « A la façon dont il vous regarde... »
Le lendemain, j'étais une autre Méline. La visite de ma sœur m'avait rendue très heureuse de ma vie, et la naissance future d'un neveu ou d'une nièce était une excellente perspective. Bien sûr, je me torturais l'esprit afin de trouver un moyen pour que le mari de Diane croit que l'enfant venait de lui, en vain.
Par moment, j'espérais qu'il aurait un si bon cœur qu'il n'en voudrait point à ma sœur pour son infidélité. Peut-être même reconnaîtrait-il l'enfant comme le sien ? Ce serait merveilleux, et j'avais bon espoir.
Quand j'arrivai dans la cuisine de cave après m'être vêtue avec goût et coiffée soigneusement, Olympia me souriait tout en m'observant. J'étais soulagée de la voir encore à préparer le déjeuner de Madame. Le plus souvent, elle avait déjà fini lorsque je venais déjeuner. Cette fois, elle avait du traîner sur son travail. Tout heureuse que j'étais, je lui collai un baiser sonore sur la joue, avant de m'asseoir en face d'elle, une fois mon chocolat préparé. Lympia mit une main sur sa joue d'un air étonné. Je lui lançai un regard malicieux et pétillant de vie. Elle s'étonna :
- Et bien ! Vous voilà de bonne humeur ce jourd'hui !
- Ah Lympia, si vous saviez, répondis-je, j'ai tant envie de m'amuser tout d'un coup ! Je me rends à présent compte comme il était stupide de m'être lamentée sur mon sort au lieu de goûter pleinement aux bonheurs de la vie !
Mon ancienne nourrice soupira d'aise. Puis, me félicitant :
- Vrai, vous resplendissez ! Auriez-vous quelque rendez-vous prévu ?
Je ne pus me retenir et éclatai de rire. Décidément, je devais avoir l'air vraiment très joyeuse pour qu'elle dise cela !
- Moi ? Avec qui donc voulez-vous, Lympia ? Ris-je.
- Oh, je ne sais point moi... Peut-être un galant qui vous aurait fait la cour. Il faut dire que vous êtes en âge de comprendre l'amour et que vous n'avez point mauvais physique, vous le savez très bien.
Je rougis sous le compliment. Oui, j'avais envie d'être belle et coquette. J'avais envie de rire, de danser. J'avais envie de tomber amoureuse. Mais pas de n'importe qui ! Ce choix ne se faisait point à la légère. Aussi je lançai :
- Pour qu'un galant me fasse la cour il faudrait déjà que je sorte plus souvent ! Las, en dehors de mes leçons de danse, je ne le puis.
- Oui mais...vous connaissez déjà un jeune homme de votre âge. Et si je ne m'abuse, vous vous entendez très bien avec. A dire vrai, vous vous entendez si bien que l'on dirait deux tourtereaux !
- Deux tourtereaux ? Mais enfin de qui voulez-vous parler, Lympia ?
Elle eut un regard mystérieux, s'avança un peu vers l'avant, de sorte à pouvoir me parler tout en chuchotant :
- Allons Méline, ne me dites pas que vous ne ressentez rien pour Pierre. Et que lui ne ressent rien pour vous ! Ce serait le plus gros des mensonges !
Pierre ? Mon meilleur ami ? J'allai lui rire au nez, mais je ne le pus. Cela n'avait rien de drôle, en fait. C'était même très étrange et bouleversant. Pourquoi donc Olympia disait-elle cela ? Je m'embrouillai et pour couper court à mes questionnements, je lui demandai :
- Comment ? Pierre ? Amoureux ? Je ne vois pas ce qui vous fait penser cela...
- C'est très simple Méline, dit-elle en prenant un ton malicieux, il est beau garçon, vous êtes une belle jeune fille. Vous êtes tout le temps ensemble. Et jusqu'alors vous étiez toujours très heureuse de le voir... Et à la façon dont il vous regarde... Cela laisse supposer des choses, non ?
Je regardai mon bol. La façon dont il me regardait ? J'eus peur de mal comprendre. Comment osait-elle insinuer de telles choses ? Allons, Pierre était mon meilleur ami ! Je n'étais absolument pas amoureuse lui. Et lui encore moins de moi ! Il refusait presque toutes ses prétendantes, c'était quelqu'un qui n'était pas prêt à aimer. Il ne voulait pas aimer.
D'un trait je bus le reste de mon chocolat chaud. Puis je sortis de la pièce, sans adresser un seul mot ou un regard à Olympia. J'étais perturbée. C'est cela, perturbée.
A pas rapides, je regagnai ma chambre, la tête baissée. J'étais perdue dans mes réflexions. J'avoue que c'était toujours la même question qui revenait à chaque fois : de quelle façon Pierre me regardait-il ? Je brûlais d'envie de le savoir... Je m'arrêtai d'un coup dans le couloir et descendis dans la cour extérieur de la demeure. Sans réfléchir, je me dirigeai vers le château des
Lavière ; j'avais trop envie de savoir.

^^
Trop de suspense enfin pour le lecteur, mais pas pour l'histoire, sans ça se ne serai pas aussi bien!!!

Au début, elle est de superbe humeur, et après elle est perturbée, c'est bien fait!!!

La suite?

de rien!!!

La suite???

j'attendrai le temps qu'il faut!!!

ça non, et t'as raison!!!

Allez, petit cadeau, un extrait de Séléné ... Voyons, voyons ... Quoi vous proposer comme morceau ?
Ceci se passe sur Terre, juste après le bal de noël et Deimos et Séléné sortent ensemble depuis peu.


Les pieds bougeaient sur les plastiques, rapides et sûrs. Les jambes se mêlaient, tissu contre tissu. Les notes de tango emplissaient le gymnase. Après le succès remporté au spectacle de fin d’année, les professeurs avaient décidé de rejouer le tango à quelques festivals régionaux. Et Séléné et Deimos s’entraînaient, sous les yeux amusés de Zora, toujours prête à suivre son frère et sa meilleure amie.

Le morceau, rapide et sensuel, était excellent pour l’improvisation. Les émeraudes de Séléné étaient plongées, brûlantes dans la mer de Deimos, incandescente. Ils finirent sur un cambré, si bas au point que la chevelure de neige de la jeune fille touchât presque par terre. Quelques mèches brunes vinrent caresser le visage parfait. Et Deimos posa ses lèvres contre celles de Séléné. Ils s’embrassèrent tout en se relevant.

- Apparemment, je vous dérange, fit une voix d’homme.

Tous se retournèrent d’un bond. Un jeune homme, peut-être d’un an de plus qu’eux, était sorti de l’ombre. Il était plutôt grand et beau, mais ce n’est pas ce qui attirait chez lui. Ce qui attirait chez lui, c’était ses cheveux, aussi blancs que ceux de Séléné.

Le sourire narquois plaqué sur son visage splendide énervait Deimos.

Et Séléné repoussa légèrement Deimos, comme gênée.

- Que fais-tu là ? demanda Séléné, presque agressive

- Hé là ! Doucement ma belle ! Tu ne m’avais pas habitué à un tel accueil.

- Les choses ont changé. Que fais-tu là ?

- Je suis venu te parler. Et c’est autrement plus important que ce que tu étais en train de faire.

- Comment m’as-tu trouvée ? Comment es-tu arrivé ici ?

- Je dois te parler. Tout de suite. Et en privé, fit-il en désignant d’un mouvement de tête Zora et Deimos.

Séléné passa une main dans son cou, gênée. Elle regarda Zora et Deimos, qui étaient stupéfaits. Ses yeux s’excusaient.

- Viens dans le vestiaire avec moi.

Elle s’en alla avec le nouveau venu.

Pourquoi le passé vous revenait-il au visage au pire moment ?





Le vestiaire sentait la sueur et le déodorant. Les deux froncèrent le nez.

- Mais, Eros, que fais-tu là ? dit Séléné en chuchotant furieuse.

- J’ai été habitué à un meilleur accueil, Sélé fit-il en tentant de lui effleurer la joue.

- Tu vas répéter ça combien de fois ? Qu’est ce que tu fous ici ! Réponds ! se mit-elle à crier en se reculant pour tenter d’éviter les doigts du jeune homme.

- Calmes toi ! Tu vas alerter les deux autres. Ecoute, si je suis là, c’est pas uniquement pour le plaisir de te revoir. C’est surtout parce que beaucoup de choses ont changé là-bas. Bonjour déjà.

- Bonjour. Ou plutôt Flalariël. Qu’est ce qui a changé par exemple ? chuchota-t-elle.

- Eh bien, tout d’abord, tu commences à t’effacer de la mémoire des gens. De toi ne reste qu’un souvenir flou, d’un visage, d’une tête mise à prix, d’un scandale et d’une tuerie.

- C’est plutôt une bonne nouvelle, non ?

- Oui et non. Parce que, si les gens t’oublient, les Elfes et les Hommes de la Forêt, eux non. Tu es toujours recherchée. De plus, ils commencent à s’impatienter. Ensuite, te contacter est de plus en plus complexe. La barrière s’intensifie et les filaments magiques s’amenuisent de chez nous à ici. Je ne peux donc plus de contacter, cela requiert trop d’efforts. Et pour passer de chez nous à ici, j’ai utilisé une grande partie de mes réserves et j’ai beaucoup dormi. Et j’ai du mal à garder mes oreilles petites et rondes. Il ne faut pas que je perde le contrôle de moi-même. Mais toi, ton pouvoir est assez grand, tu pourras donc te téléporter sans problèmes. Bref ; le dernier point, c’est qu’il y a un conseil de la paix qui se tiendra à Jenkar dans trois semaines. Il faudrait rassembler beaucoup d’amis, mais j’aimerais que tu y fasses irruption, histoire de faire un peu mal dans les dents des grands qui prônent la paix entre les peuples mais qui ne cherchent qu’à tuer l’unique représentante d’un amour entre deux personnes de peuples différents. Donc, j’aimerais que l’on parte le plus rapidement possible. Rentre avec moi Sélé … Je t’en prie !

- Ce n’était pas dans tes habitudes de supplier avant. Je veux bien rentrer, mais il faut que je prévienne Zora et Deimos.

- La paumée et le mec qui plaquait ses lèvres contre les tiennes, tout à l’heure ?

- C’est mon petit copain Eros.

- Tu m’as vite remplacé, dis donc !

- C’est ma vie. Plus la tienne. Pigé ?

- Pigé. Je te laisse le leur dire.







Zora et Deimos se regardaient. Ebahis.

- C’est qui ?

- Aucune idée petite sœur. Et j’aimerais bien savoir ce qu’il fait là.

Séléné et Eros sortirent des vestiaires. La jeune fille se plaça face aux jumeaux.

- Zora, Eros, un ami. Eros, Zora, ma meilleure amie Terrienne. Deimos, Eros, un ami. Eros, Deimos, mon petit ami. Maintenant que les présentations sont faites, je …

- Sélé. Présente-moi. Vraiment, intervint Eros.

- Arrête.

- Qui est-il vraiment Séléné ? demanda Deimos

- Personne.

- Si je … répliqua Eros

- Tais-toi, le coupa Séléné. Tout de suite.

Ce fut le mot de trop. Eros perdit le contrôle de lui-même. Des étincelles apparurent à ses oreilles. Ces dernières commencèrent à s’allonger. Et à devenir pointues. Et ce, sous les yeux médusés de Zora et Deimos.

- Je suis son ex ! Et je ne resterai pas longtemps !! hurla-t-il en pointant Deimos du doigt, son visage déformé par la rage.

- Arrête ! Tout de suite ! cria Séléné, en le giflant. Je vais devoir effacer leurs souvenirs maintenant ! C’est malin ! Bravo imbécile prétentieux !

Elle s’approcha des jumeaux et mit ses mains sur leurs figures. Elle ferma les yeux. Les rouvrit. Affolée.

- Ca ne marche pas !

- Des non-contrôlables. C’est bien notre veine ! ronchonna Eros.

- Séléné. Tu nous dois quelques explications non ? fit Zora.

- Oui. Tu as raison, dit Séléné, en laissant ses épaules s’affaisser. Rendez-vous ce soir, chez moi, après les cours. Tous.

- Séléné tu … intervins Eros.

- Ferme-la, pigé ?

La sonnerie retentit, enlevant à Eros la réponse.






La jeune fille était perchée dans son arbre, invisible au monde. Elle était plongée dans ses pensées. Jamais elle n’avait senti plus de confusion. Même pas dans la grande prairie. Jamais. Elle l’aimait, bien sûr. Elle avait aimé Amour aussi. Forcément. Et là, elle ne savait plus. Elle se retrouvait entre eux, eux qui se battaient. Elle était une falaise, fouettée de chaque côté par la mer en furie. Et près d’elle il y avait l’autre fille. Et au dessus d’elle ils étaient tous là. Et là, elle allait devoir replonger dans ses souvenirs. Un éclair blanc traversa la cour. Puis, deux têtes brunes allèrent sonner à la porte.

Séléné descendit de son arbre pour se faufiler dans sa chambre, prête à affronter un passé qu’elle avait voulu bannir.

Au fait Loulou ... Je plains Méline ! Le problème c'est que ... c'est peut-être vrai ! La pauvre !
Il me tarde la suite !

Lilix, tu pourrai m'envoyer toute l'histoire de Séléné, parce que ça à l'air et c'est exactementle style que je suis en train de lire, vraiment, je sens que ça pourrai devenir le meilleur des livres que j'ai lu, allez, s'il te plaît envoie-le moi une fois per MSN!!!

Merci, elle est trop génial ta nouvelle!!!

à Lilix!!!

Slt, euh...moi aussi j'écris...(un peu) ms j'arrive jamais a finir!!
En faite , je fais genre une ou deux pages et puis voila ....

Bonne question...
C'est pour quand la suite Loulou?