Extraits de nos textes ...

Au fait, si tu la veut en intégralité, je peux te l'envoyer sur MSN ...

Je yte l'envoie dès qure tu seras rentrée de Camargue ...

Bon, ben rendez vous sur MSN alors !! Vers 9h00 (dans pas longtemps ! ) je vais aller faire mes devoirs et après, dès 13h30, picsine ...

C'est si ... merveilleux!!! Moi aussi je peux avoir l'intégrale?
Si oui, tu peux me l'envoyer en MP, sur mon fo', je l'imprime pour le garder dans mes affaires et je supprime le MP, ça te va?

xoxo

*mine boudeuse*

Comme cadeau pour mon anniv *yeux pleins d'espoirs, petite mine du chat dans Shrek (référence culturelle!! )*

xoxo

OOOOOOOOOOOO trop craquant le chat ! Allez, je te l'accorde ! Sur MSN, je vais t'envoyer un message avec ça en pièce jointe ...
Happy Birthday !

Raaaah ! Ca marche pas !! Bon tant pis !

Bon, tant pis !!! On peut pas envoyer de MP avec des pièces jointes !: RDV sur MSN un de ces jours !!

Je l'ai!!! J'adore!!! je l'ai lu déjà deux fois depuis que je l'ai imprimé!!

ha ha!! hi hi!! hé hé!! Je l'ai rangé bien précieusement!!

C'est vrai Cam ? Ca te plaît donc tant que ça ? Merci beaucoup ça me fait très plaisir !

Chapitre 15 : "Quatre vingt douze louis d'or"
Quelques heures plus tard, je soupai avec Mme de Lanse. Elle était vêtue comme à l'accoutumée, de bustier et de jupe pourpre. Le repas était simple. La table était somptueusement décorée d'une belle nappe en dentelle de France et des chandelles éclairaient les plats placés à même distance chacun. Les assiettes en porcelaine rondes où étaient peintes des fleurs trônaient devant nous. De chaque côté se trouvaient plusieurs couteaux et une fourchette, instrument que je n'appréciais guère. Je préférais manger avec les mains. Crevettes à la crème, asperges aux épices, dinde rôtie aux pommes farcies d'ail, pommes de terres rôties, petits pois au lard accompagnés de sauce à la crème, fromages frais, liqueur de verveine, crèmes chauffées, pains aux raisins et enfin confiture de roses. C'était un repas simple et sans trop de festivités. Madame attaqua :
- Alors, Méline, comment avez-vous trouvé la messe ?
- Très intéressante, mentis-je.
- Et ... comment trouvez vous les gens que je vous ai présentés ?
- Je les trouve... intéressants.
- Le... le marquis ?
- Lequel ?
- Le marquis Auguste de Belignet, cela vous dit-il quelque chose ?
- En effet, ne serait-ce point le fiancé de ma sœur Diane ?
- Si fait. N'est-il point aimable ?
Il fallait comprendre «n'est-il point parfait ?». Je m'éclaircis quelque peu la voix.
- Et bien, oui... Je pense que c'est un homme très gentil.
- J'en suis sûre ! Quel homme charmant !
Je demandais à sortir de table. Mme de Lanse hocha la tête. Je me précipitai jusqu'à la chambre d'Olympia, qui se trouvait au sous-sol. Elle était assise sur le lit, et recousait un de mes jupons.
- Les avez-vous ? m'écriai-je essoufflée.
- Avoir quoi ?
- Les cent vingt quatre louis d'or !
- J'ai reçu trente louis d'or de plus de Madame pour les ans à venir...
- Ce qui fait au total quarante louis d'or... Et le reste ?
- Cette nuit... j'ai eu la permission de sortie de Madame.
- Pour aller où ?
- Gagner de l'argent... voir des hommes...
- Je vais appeler Diane ! Elle peut sûrement vous aider !
Je courus chercher ma sœur. Je n'avais pas trop compris ce que voulait dire Olympia par «voir des hommes». Diane était plus grande et comprendrait sûrement. Elle était encore en train de coudre une des jupes de Madame lorsque j'arrivai en trombe dans la pièce. Elle levait à peine les yeux de son ouvrage. Je lui pris la main sous les regards étonnés des autres servantes. Ma sœur étouffa un cri perçant et aigu. Elle leva ses grands yeux vers moi et soupira. Je lui tirai la main. Elle protesta :
- Que se passe-t-il Méline ? Je ne puit quitter mon service !
- L'affaire est d'importance ! Suivez-moi !
Surprise, elle ne broncha point et me suivit sans rien dire. Une fois aux côtés d'Olympia, je lui expliquai la situation.
- Mais c'est horrible Olympia ! s'écria Diane, qu'allez-vous faire ? Je ne puis trop vous aider avec mes trois louis d'or de salaire que j'ai reçu il y a peu...
- Je compte aller dans les tr... les tr... Voir des hommes cette nuit.
- Vous voulez dire que... Oh mon Dieu ! s'épouvanta ma sœur. Non Olympia ! Non ! Ne faites point cela !
- Je n'ai d'autres choix...
Ma sœur réfléchit un instant puis afficha un large sourire. Elle nous fit mine de la suivre. Nous montâmes les escaliers, traversâmes le couloir, puis arrivâmes dans notre chambre. Là, cachée sous un corps et un jupon de ma sœur, brillait une merveilleuse parure aux perles d'or, son
salaire.
- Nous allons vendre cette merveille pour remboursez votre Adolfin. Point de mais !... j'insiste.
J'ouvris grand la bouche, ne sachant trop quoi dire. L'heure d'après nous demandâmes à Madame l'accord de sortie. Je pris ma cape puis nous louâmes un carrosse. Il nous déposa dans le centre de Paris. Je tremblai et me blottis contre Diane, qui tremblait elle aussi. Il faisait déjà nuit lorsque nous aperçûmes la petite boutique. Le bijoutier estima la valeur de la parure à quatre vingt douze louis d'or.

Horreur ! Ca fait pas assez ! Viiiiiite ! La suite !

yes!! La suite!!
Et oui j'adore Alix!! Y'a des fautes de frappes, genre y manque la première lettre, mais du moment que c'est lisible!!

Raaaaaaaaaaaaaah !! je te hais Louise !!!


Contente que ça te plaise Cam ...